Remplacer sa chaudière grâce au crédit d’impôt

Remplacer sa chaudière

Afin d’inciter les ménages à optimiser la performance énergétique de leur résidence, l’État a mis en place le crédit d’impôt pour chaudière. Certaines clauses sont à respecter pour obtenir cette aide. Notant que ce dispositif a fait l’objet de plusieurs réformes. Découvrez les spécificités du crédit d’impôt dans le cadre d’un remplacement de chaudière.

Le crédit d’impôt pour chaudière, prolongé jusqu’en décembre 2019

Créé en 2014, le crédit d’impôt chaudière fait l’objet d’une révision annuelle. En 2018, la loi de finances prévoyait le remplacement de l’aide par une transition énergétique de prime forfaitaire. Cependant, cette réforme a été repoussée. En conséquence, le crédit d’impôt est prolongé jusqu’au 31 décembre 2019, et ce n’est pas tout, il comporte des nouveautés, dont le sort des fenêtres. La réintégration de ce dispositif pour ces ouvertures a été rendue officielle, sous clause de certaines restrictions. Cela est éligible à hauteur de 15 % pour le remplacement de fenêtre à simple ouvrage.

Pour les chaudières à gaz dotées d’une haute performance énergétique, l’État accorde un crédit d’impôt de 30 % avec une efficacité saisonnière de 92 % au lieu de 90 %. Ce privilège est une meilleure opportunité pour les ménages qui souhaitent effectuer un remplacement de chaudière. Ainsi, si vous envisagez d’améliorer le rendement énergétique de votre logement, optez pour le changement de chaudière. Cela vous fera bénéficier d’un crédit d’impôt et d’une économie d’énergie. Sachez que les plafonds de l’aide varient selon le nombre de personnes qui composent le foyer. Entrez sur www.machaudieregratuite.fr, le site de Ma Chaudière Gratuite, pour des informations complémentaires.

La prime énergie pour le remplacement de chaudière

Hormis le crédit d’impôt relatif à une chaudière à gaz, d’autres aides liées au remplacement de chaudière sont mises en place par l’État. Parmi ces soutiens financiers, il y a la prime énergie. Ce financement est versé par chèque. Il permet aux bénéficiaires de réaliser de l’économie d’énergie. Certaines conditions sont à remplir pour obtenir cette aide. Les équipements concernés sont les chaudières à granulés, les chaudières gaz à condensation, les chaudières fioul à condensation et les chaudières à bois. Pour ces dernières, il faut que le système soit installé en maison. Pour l’habitation, elle doit avoir plus de 2 ans. Le logement peut être une résidence principale ou secondaire. Concernant les travaux, ils doivent être réalisés par un professionnel agrée RGE. Sachez que certains projets ne sont pas éligibles à la prime énergie. Tout ménage ayant déjà reçu un financement non-cumulable comme les aides de l’ANAH n’st pas éligible à ce dispositif. Il en est de même que pour les foyers ayant déjà signé des devis pour travaux pour installation chaudière à granule, par exemple. Hormis la chaudière à granulés, d’autres équipements comme les chauffe-eaux thermodynamiques, les chauffe-eaux solaires individuels et les pompes à chaleur air-eau sont également éligibles à la prime énergie. Notez que celle-ci peut faire l’objet d’une bonification sous clause de ressources. Dans cette optique, il faudrait que le logement soit occupé à titre de résidence principale et que les revenus fiscaux de référence ne dépassent pas les plafonds fixés par la loi.

La prime à la conversion pour le remplacement d’une chaudière au fioul

Les ménages qui décident de remplacer leur chaudière au fioul par une chaudière biomasse classe 5, une chaudière à gaz à très haute performance énergétique, une pompe à chaleur ou un système solaire combiné peuvent obtenir une prime coup de pouce chauffage ou une prime à la conversion. En fonction des revenus du foyer et du coût des travaux, l’aide varie de 450 à 4 000 €. La prime à la conversion est principalement dédiée aux ménages aux revenus faibles et très faibles.

Plan du site