Surveiller son alimentation pour diminuer les risques de diabète

Publié le : 23 février 20173 mins de lecture

On est diabétique lorsque deux prises de sang à jeun montrent une glycémie (taux de sucre sanguin) égale ou supérieure à 1,26 g/1.
Il existe deux formes différentes de diabète. Celui de type 1 (insulinodépendant), maigre ou juvénile, peu fréquent. Et celui de type 2, à propos duquel on parle d’épidémie. On l’appelle aussi diabète gras ou de l’adulte, car il est lié au surpoids et débute le plus souvent vers la cinquantaine. C’est d’ailleurs à cet âge que le dépistage est réalisé lors des bilans de santé proposés par les caisses d’assurance maladie. Ce diabète apparaît lorsque le corps ne fournit plus assez d’insuline pour réguler la glycémie et/ou que les organes, comme le foie et les muscles, sont incapables de l’utiliser.

On connaît trois grands facteurs favorisants : l’hérédité, l’excès de poids (plus de deux tiers des personnes atteintes) et le manque d’activité physique. Éviter de devenir diabétique, c’est donc prendre le problème à la racine: surveiller son alimentation et, surtout, bouger. Côté génétique, il n’y pas grand-chose à faire. Mais il faut être vigilant si un ou plusieurs membres de la famille sont diabétiques.

PRIVILÉGIEZ LES VRAIS SUCRES LENTS

Contrairement à une idée toute faite, les sucres (ou glucides) présents dans l’alimentation ne donnent pas le diabète. Auparavant, on les séparait en deux groupes.

Les sucres chimiquement simples (ceux des fruits, du sucre blanc, de la confiture, du miel…) étaient dits rapides, car capables de faire monter rapidement la glycémie. À l’opposé, les sucres complexes (ceux que l’on trouve dans les pommes de terre, les féculents, le riz, les pâtes, les lentilles…) étaient appelés «lents».

Mais, en 1980, les Prs David Jenkins et Tom Wolever, de l’Université de Toronto (Canada), ont mis fin à ces oppositions simplistes en introduisant la notion d’index glycémique (IG). Mesuré par des procédés assez sophistiqués, il définit la capacité des aliments à faire monter plus ou moins haut et vite le taux de sucre dans le sang : il renseigne donc sur leur pouvoir hyperglycémiant. On estime que la valeur de l’IG est élevée lors qu’elle est supérieure à 70, qu’elle est basse quand elle est inférieure à 55. Le riz, les pommes de terre et le pain, que l’on croyait lents, ne le sont pas toujours. Tout dépend de leur mode de cuisson et de leur préparation. Par exemple les pâtes ont un IG moins élevé que celles qui ont cuit longtemps. En revanche les pâtes de blé dur (boulgour) et les légumineuses (haricots, lentilles, pois chiches, soja…) sont d’authentiques sucres lents.

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