Être un jeune conducteur implique de nombreuses responsabilités. Alors pour profiter pleinement de la route et de votre véhicule, n’oubliez pas de suivre les bonnes pratiques que nous allons vous conseiller dans cet article.
Quelle voiture allez-vous choisir ?
Sur le marché, vous trouverez une multitude de possibilités. Mais sachez que votre contrat d'assurance sera directement dépendant du véhicule que vous conduisez. Même si vous rêvez d’une sportive, sachez que vos envies risquent d’être freinées par le prix de la cotisation d’assurance. Non seulement le prix d’achat n’est pas négligeable, tout comme son entretien, mais c’est également le cas pour
votre assurance. En optant pour une citadine compacte et si possible, d’occasion, vous disposez d’un modèle avec un très bon rapport qualité-prix. De plus, vous éprouverez moins de difficultés pour stationner en agglomération. En parallèle, n’oubliez pas qu’il est impératif de
s'assurer en tant que jeune conducteur, sous peine de vous retrouver en défaut vis-à-vis de la législation.
Prendre le temps nécessaire pour choisir votre assureur
De nombreuses offres existent sur le marché, mais avec de grandes variétés dans la tarification. En tant que jeune conducteur, vous ne pouvez échapper à la surprime de votre cotisation annuelle à hauteur de 100 % pour la première année. Si vous n’avez pas utiliser de
constat d'assurance , c’est-à-dire connu de sinistre, elle diminue automatiquement à 50 % pour la deuxième année pour atteindre 25 % la troisième et enfin disparaître totalement après ce délai. Mais ne soyez pas étonné de découvrir que certaines compagnies d’assurances refuseront de vous ouvrir les portes si vous êtes jeune conducteur. En plus, vous portez votre dévolu sur un véhicule puissant et donc le risque d’accident demeure trop important pour l’assureur. Une fois de plus, vous avez tout intérêt à choisir une voiture plus modeste pour éviter de payer une tarification trop forte. Par exemple, chez
lolivier.fr, la fidélité est récompensée et donc vous bénéficierez d’un contrat plus avantageux si vos parents sont déjà enregistrés. Même cas de figure si vous avez suivi la conduite accompagnée.
N’oubliez pas de consulter régulièrement le carnet d’entretien
Lorsque vous avez votre voiture, ne pensez pas que votre travail se termine là.
L’entretien reste primordial et il en va de votre sécurité et celle des autres usagers. Les véhicules modernes vous rappelleront à quel moment effectuer la révision annuelle. Si vous n’avez pas l’information sur votre tableau de bord, nous vous invitons à consulter immédiatement le
carnet d'entretien. Respectez minutieusement les kilométrages pour la révision et entre-temps, assurez-vous que vous n’ayez aucun souci d’optique, que les balais d’essuie-glace sont fonctionnels, vérifiez la pression pneumatique et n’oubliez pas de laver sa voiture. Non seulement, vous l’entretenez de manière générale, mais vous disposez aussi d’une meilleure visibilité sur les éléments vitrés.
Attention à la limitation de vitesse
Un conducteur novice devra prendre en considération les restrictions de vitesse pour les jeunes conducteurs. Lorsque vous circulez en dehors de l’agglomération, la vitesse maximale est fixée à 80 km/h contre 90 km/h pour les conducteurs plus expérimentés. Sur autoroute, vous ne pouvez pas atteindre la vitesse normale de 130 km/h, car vous êtes limité à 110 km/h. Un abaissement de 10 km/h sera donc à respecter lorsque vous circulez en dehors de l’agglomération. La seule exception concerne les routes départementales sur lesquelles vous maintenez la vitesse traditionnelle de 80 km/h. En cas de non-respect de ces vitesses, vous risqueriez d’être lourdement sanctionné par les autorités compétentes.
Tolérance zéro pour l’alcool
Vous le savez sans doute,
les contrôles d’alcoolémie ne cessent de se multiplier. Pour les jeunes conducteurs, le plafond légal d’alcoolémie a encore baissé depuis le 1er juillet 2015 pour atteindre 0,2 g par litre de sang. La moindre consommation d’alcool risque d’entraîner un dépassement de cette limite. Une évidence que ce soit un verre de bière ou un verre de vin. Les sanctions sont d’ailleurs très lourdes avec un retrait de six points sur votre permis de conduire et une amende forfaitaire de 135 € pour un taux compris entre 0,2 g par litre et 0,8 g par litre. Au-dessus, c’est un délit et l’amende peut atteindre 4 500 €. Bien évidemment, vous encourez également un retrait de six points sur le permis de conduire. Des sanctions similaires à la conduite sous l’emprise de stupéfiants.
L’indispensable disque A
Si vous venez d’avoir votre permis de conduire, vous ne devriez pas vous poser la question de la légitimité du
disque A. En effet, il vous accompagnera pendant trois ans, une fois l’obtention du permis B. Vous l’apposez sur votre voiture en respectant le délai précédent. Néanmoins, la conduite accompagnée vous permet de réduire la période probatoire à deux ans. Si en plus vous suivez une formation post permis, son utilisation est restreinte à 18 mois. En gagnant en confiance, il est souvent tentant de retirer le disque A. Malheureusement, c’est une grave erreur de votre part, car sa présence est utile pour informer les autres usagers que vous êtes un jeune permis. Si vous êtes contrôlé par les forces de l’ordre, vous vous exposez à une amende de 35 €, car c’est une contravention de deuxième classe. Cependant, vous ne perdrez pas de points sur votre permis de conduire.
Conclusion
Un jeune conducteur se doit de répondre à de nombreuses obligations pour sa sécurité, mais également pour celle des autres usagers. De votre côté, vous faites immédiatement le nécessaire pour trouver un véhicule vous permettant d’avoir une cotisation d’assurance en adéquation avec votre situation financière. La comparaison demeure primordiale en matière d’assurance et au minimum, vous roulez avec la responsabilité civile. Au-delà de ces précautions, n’oubliez pas de respecter le Code de la route et d’entretenir régulièrement votre véhicule selon les recommandations du fabricant.
