Bien choisir son diagnostiqueur immobilier

Publié le : 27 février 20172 mins de lecture

Pour louer ou vendre sa maison, il est dorénavant exigé de faire plusieurs diagnostics. Selon la localisation et la date de construction du bien, Les agences peuvent exiger jusqu’à huit diagnostics, alors qu’il n’en faut que trois pour une vente d’appartement neuf par exemple.

La certification du diagnostiqueur avant tout

Lorsque l’on vend un bien immobilier, les diagnostics obligatoires ont pour but de vérifier la présence ou l’absence d’amiantes pour les bâtiments construits avant le 1er juillet 1997, de plomb dans les peintures et de termites dans les zones géographiques définies par arrêté préfectoral et à évaluer l’état des installations de gaz et d’électricité datant plus de 15 ans.

Pendant une location, le bailleur est soumis à trois diagnostics : état des risques naturels et technologiques, risque d’exposition au plomb et performance énergétique. Les deux derniers diagnostics doivent être réalisés par un diagnostiqueur certifié.

Trouver un bon diagnostiqueur

L’entreprise en charge des diagnostics doit disposer d’une organisation et de moyens appropriés à sa mission. De plus, il doit obtenir une certification de la part du Cofrac. Enfin, elle doit avoir souscrit une assurance professionnelle et agir en toute indépendance.

Pour obtenir le nom d’un professionnel, le plus simple des moyens est de se renseigner auprès de son agent immobilier, de son notaire. Le tarif des diagnostics est libre ; ce qui fait que le client doit faire jouer la concurrence tout en gardant en mémoire que le fait de tout confier à une seule entreprise réduit le coût.

Avant que le diagnostiqueur ne commence son travail, on doit lui demander une attestation spécifiant qu’il remplit toutes les conditions dont on doit déposer une copie dans le dossier technique regroupant le diagnostic.

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